lundi 25 avril 2016

Mayotte n'est pas la France


« L'île est totalement bloquée et on est dans un climat proche de la guerre civile. Il y a deux nuits, 85 voitures ont été incendiées pas loin d'ici, des bandes de jeunes mènent des attaques avec des tronçonneuses ! C'est comme une guérilla urbaine !

Des bandes de jeunes armés de " chumbos ", de grands coupe-coupe, et de " m'pangas ", des machettes, ont mis en place des barrages sauvages où ils rackettent les automobilistes. Si tu paies, tu passes, sinon, tu risques de te prendre une caillasse sur la figure ou de te faire agresser.
L'autre jour, une chasse aux « n'zungus » (ndlr, les blancs) a été lancée par des jeunes. On n'ose plus sortir pour aller au travail. Mes enfants sont déscolarisés depuis le début des événements, on croule sous les immondices parce que le ramassage d'ordures ne se fait plus, des magasins sont pillés, les rayons se vident, il n'y a plus de frais... Je vis dans l'angoisse de ne plus avoir à manger pour mes enfants... »

Ce qui se passe à Mayotte appelle trois commentaires :



Premièrement, ce territoire ne peut pas faire partie de la France. Il faut d'urgence mettre en place un système similaire à celui du protectorat.

Deuxièmement, cette situation est un avant-goût de ce qui attend notre pays si rien n'est fait pour endiguer l'invasion extra-européenne sur notre sol. Les situations de ce genre sont largement possibles dans moins de 15 ans dans certaines zones du territoire français.

Troisièmement, il est urgent de se poser la question des déterminismes ethno-culturels ! Si nous, Européens, ne sortons pas de la cécité volontaire dans laquelle nous sommes plongés à ce sujet, nous vivrons demain ce que vivent aujourd'hui ces Bretons à Mayotte.

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