mardi 2 août 2016

La prière du pape pour les victimes du terrorisme, un exemple d'incohérence chrétienne


 Le pape François s’est rendu le 30 juillet à la paroisse franciscaine de Cracovie, où il a prononcé une prière pour la paix, demandant à Dieu qu’il « touche le cœur des terroristes, afin qu’ils reconnaissent le mal de leurs actions et reprennent le chemin de la paix et du bien ». [1]

Voici quelques passages de son discours qui démontrent une insupportable incohérence entre les croyances en l'amour de Jésus et de Dieu et la réalité.

lundi 1 août 2016

Les chrétiens face à la violence de Jésus et de Dieu



Les enseignements radicaux d’amour, de pardon, de chasteté et de pauvreté de Jésus ne pouvaient s’expliquer que dans la perspective proche de la fin des temps. Jésus était un prophète apocalyptique. Il a annoncé l’imminence de l’apocalypse du vivant de certains apôtres. Mais la fin des temps n’a jamais eu lieu.
Dès la rédaction de l’évangile de Jean en 90-95, les premiers chrétiens se sont rendus compte que cette annonce explicite devenait gênante. Chez l’évangéliste Jean et dans les textes chrétiens qui ont suivi, toute mention de l’imminence du jugement dernier a été supprimée.
Cette question a été étudiée par nos soins, ici : http://www.ventscontraires.fr/2016/06/le-royaume-de-dieu-qui-ne-vient-pas.html

Confrontée à l’échec de cette annonce et à l’augmentation du nombre de ses fidèles, l’Église a dû s’organiser et se hiérarchiser. Mais si elle a tenté de faire oublier l’annonce centrale de Jésus, elle n’en a pas pour autant abandonné ses enseignements.
Ceux-ci, nous l’avons dit, sont basés sur l’amour, le pardon et la bonté. Il est impossible de trouver au sein des enseignements de Jésus à ses disciples ou aux foules qui l’écoutaient, le moindre verset justifiant le recours à la violence. Nous avons déjà étudié ce point ici : http://www.ventscontraires.fr/2016/07/les-chretiens-peuvent-ils-recourir-la.html

Pourtant, loin de respecter ses propres enseignements, Jésus était un homme irascible et violent. Et Dieu lui-même semble être, même dans le Nouveau Testament pacifique et symbole d'amour, un terrible juge qui ne répugne pas à la violence.