jeudi 11 février 2016

Retournement de veste ?

Le général Piquemal est un homme d'honneur et un Ancien, au sens noble du terme.

Le militantisme moderne lui était à peu près inconnu avant le 6 février et il a fait l'amère expérience de ce que vivent à peu près toutes les personnes qui se bougent régulièrement dans la rue.
Seuls les plus motivés se mobilisent et ce sont rarement les plus fins et les plus recommandables.

Il est donc certain que toute action militante aujourd'hui implique de s'associer avec des personnes qui peuvent discréditer, partiellement ou totalement, le message que l'on souhaite transmettre.
Peut-on en vouloir au général pour ce qui semble s'apparenter à un retournement de veste magistral ?

Il est presque certain que, le 6 février au matin, il s'imaginait accompagné de jeunes propres sur eux et capables de porter un message radical mais audible. Il s'est finalement retrouvé entouré des habitués des manifestations de ce genre, c'est-à-dire des militants valeureux mais complètement grillés auprès des flics/antifas et vivant toujours dans la mystique skin/hools/nsbm.

Bref, le général a découvert ce qu'était le militantisme en France : quelques dizaines de mecs courageux mais desservant, malgré eux, la cause tandis que 99,99 % des sympathisants de nos idées restent tranquillement assis chez eux.

Ceux qui critiquent aujourd'hui ce qui semble être revirement douloureux du général Piquemal ne comprennent pas que le général de la Légion pensait se retrouver entouré de jeunes de LMPT, en gros. Il ne s'agit là que d'un décalage générationnel qui illustre l'urgence pour les jeunes patriotes de s'investir pour guider nos aînés.

Les militants du net, si prompts à la critique, feraient bien de s'y employer sur eux-mêmes car ils n'auraient pas eu à tenir ce discours si toute la Droite s'était tenue aux côtés du général Piquemal.

Une autre explication, sans doute concomitante à la sinistre découverte du militantisme de terrain, c'est la pression terrible qu'il a du recevoir de part et d'autres. Que ce soit par ses amis, ses camarades, le Gouvernement, la presse, etc.

Le général a du être soumis à un chantage aux bons sentiments insoutenable. Pour peu qu'on ait quelques dossiers sous le coude en haut lieu... L'histoire s'arrête donc logiquement ici.

Pour finir, une belle phrase trouvée dans un recoin franco-italien du net...
"Une règle simple : ceux qui ne font rien, doivent fermer leur gueule."

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