mardi 19 janvier 2016

Fascisme biterrois

Extrait d'un article de Libération, citant les Biterrois interrogés dans la rue à propos de la politique de Robert Ménard :

«Grâce à lui, on n'a jamais autant parlé de Béziers. Ici, il a réveillé tout le monde, affirme Patrick, un architecte proche de la retraite. Les Biterrois sont contents. En cas d'élections, il serait réélu tout de suite.» Nicolas, son voisin de table, acquiesce : «Les façades sont rénovées, les rues entretenues, les choses reprises en main. On assiste à une reconquête urbaine, mais aussi à une meilleure gestion des services. Je suis promoteur, je le vois bien : les investisseurs reviennent enfin à Béziers.»
Même constat de Virginia, qui tient une agence immobilière sur les allées Paul-Riquet : «Il n'y avait plus d'économie, ici. Logements ou locaux commerciaux, la moitié de la ville est à vendre ! Aujourd'hui, les investisseurs font un pari sur l'avenir et pensent que les prix très bas vont remonter. Les polémiques de Ménard, tout ça, ça ne nous intéresse pas. On ne regarde que ce qui est fait, et on constate qu'il fait du bien à la ville, qu'il la fait vivre.»
Patricia, la soixantaine, confirme : «Je reviens me promener dans le centre-ville alors que j'avais renoncé. C'est plus sécurisant, plus familial.»

Quelle étrange complaisance des Bitterois quant à la gestion du sinistre Robert Ménard...

Serait-ce une réminiscence de la collaboration de millions de Français durant les heures les plus sombres de notre pays (qui n'a jamais existé avant 1789 et qui a toujours été peuplé d'africains musulmans qui l'ont d'ailleurs construit et libéré) ?

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