jeudi 3 mars 2016

L'identité française est-elle liée à un critère ethnique ?



Pour tenter de répondre à cette question, retour sur cette tribune de Julien Rochedy dans Valeurs actuelles : « Vers une africanisation de l’Europe ».

Extraits :

« Si l’Europe ne se ferme pas dès maintenant à la progression africaine — ce qui nécessitera, certes, beaucoup de dureté — alors, dans cinquante, cent ou deux cents ans, nos petits-enfants se réveilleront dans des campagnes et des faubourgs qui seront africains. Peut-être d’ailleurs seront-ils eux-mêmes africains. »

« Alors, bien sûr, les néomodernes, qui ne font pas de différences entre les hommes, ne le voient pas de cette façon. Pour eux, un Africain arrivé sur le sol européen devient un Européen dans la minute. »

Cette dernière phrase, à laquelle nous souscrivons intégralement, mérite qu'on s'y attarde. Elle est en effet tout à fait révélatrice d'une question qui va de plus en plus se poser au fur et à mesure que l'invasion africaine de l'Europe s'intensifiera.

L'identité française est-elle liée à un critère ethnique ?

Pour le savoir, il suffit d'imaginer une France entièrement composée d'Africains, parlant un français impeccable et parfaits connaisseurs de Corneille.

Si cette image vous satisfait, l'identité française n'est clairement pas liée à un critère ethnique à vos yeux.
Si elle vous gêne, vous considérez que le facteur ethnique est fondamental.

Important : considérer le facteur ethnique comme fondamental ne signifie pas qu'un africain ne pourra jamais être français.
Au contraire, certains africains méritent cette nationalité française, par leurs faits d'arme ou bien encore par leur contribution au rayonnement de la France.

Mais cela ne peut être possible que si les ethnies étrangères (africaines, asiatiques, sud-américaines, etc.) restent largement minoritaires.

Il est temps d'en finir avec la fable d'une identité désincarnée, uniquement composée d'adhésion à des valeurs morales et à un corpus culturel.
L'identité d'un peuple est un ensemble composé de divers critères ethno-culturels.

Aujourd'hui, la France est déjà envahie par des peuples étrangers, notamment arabes et subsahariens. La question fondamentale qui se posera dans les années à venir, celle de l'identité ethno-culturelle, sera donc étudiée trop tard.

À moins de l'improbable arrivée au pouvoir d'une figure révolutionnaire patriote mettant en place un programme de remigration, la France connaitra deux étapes majeures :

- Premièrement, le règne du multiculturalisme.


La société de consommation est un puissant ciment qui permettra globalement le "vivre-ensemble" malgré des accrocs de plus en plus violents. L'invasion migratoire et la fertilité des populations extra-européennes aidant, le Grand Remplacement se poursuivra.
Les Musulmans s'organiseront politiquement afin de défendre leurs intérêts et la culture racaille continuera à s'imposer parmi la jeunesse française.
En réaction à ce Grand Remplacement, nous verrons se mettre en place des stratégies d'évitement de la part des Français de souche qui auront de plus en plus recours à la sécurisation de quartiers entiers ou au placement de leurs enfants dans des écoles hors contrat.

- Deuxièmement, l'effondrement de la France.

Face à une crise majeure (économique, énergétique, etc.) ou, à défaut, à la prise de pouvoir d'un parti musulman radical, il est évident que la France telle qu'on la connait est vouée à la disparition dans le siècle qui vient.

Face à cette disparition annoncée, à ce "monde en grappes" selon la formule de Julien Rochedy, nous assisterons à un retour aux féodalités tribales avec des pans entiers du territoire qui seront administrés, peuplés et dirigés par différentes communautés ethno-culturelles.

Être capable d'anticiper le monde qui vient est un atout considérable. Sachons en tirer parti.
Pour préparer l'avenir, je vous renvoie à l'excellent texte de Julien Rochedy sur la nécessité de mettre en place des sanctuaires dont voici un extrait :

« L'idée-force est que nous sachions nous adapter à ce monde en grappes pour en constituer, nous aussi, un noyau, un pépin, un fruit qui en portera d'autres (car il faut avoir foi en nous). Savoir organiser ceux qui ne veulent pas mourir, les organiser économiquement, culturellement (nécessité d'écoles), esthétiquement, pour leur sécurité aussi, car la réalité nous montrera vite que l'Etat ne pourra pas nous protéger longtemps : voilà quels sont, ou plutôt quels devraient être, les objectifs des derniers Bons européens. Nos sociétés peuvent changer, s'écrouler, pourrir, mais elles ne doivent surtout pas nous changer. »

Illustration : Reportage « Clichy-sous-Bois, retour dans la cité de Zyed et Bouna » (Le Monde, 28/10/2015)

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