mardi 8 décembre 2015

« Avec cent millions d’humains, la Terre deviendrait le Paradis »

« Avec cent millions d’humains, la Terre deviendrait le Paradis ; avec les milliards, qui la dévorent et la souillent, elle sera l’Enfer de pôle en pôle, la prison de l’espèce, la chambre de torture universelle et le cloaque empli de fous mystiques subsistant dans leurs ordures. La masse est le péché de l’ordre, elle est le sous-produit de la morale et de la foi, cela suffit pour condamner l’ordre, la morale et la foi, car ils ne servent qu’à multiplier les hommes et qu’à les muer en insectes. »

Albert Caraco, /Le Bréviaire du chaos/, L'âge d'homme, 2014 [1e éd. 1982], p. 38

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire